28ème
CROISIERE BLANCHE du 24/01/05 au 28/01/05. |
RAPPEL: étaient
présents lors de cette virée, Daniel et son co-équipier Jean-Pierre,Gilles et
un autre co-équipier appelé lui aussi Jean-Pierre, Patrick et son beau-frère,
votre serviteur accompagné de son acolyte Gérald, et bien sur notre présidente
bien-aimée, Michèle rejointe en cours de route par son époux retenu pour affaires.
Le départ était programmé pour le lundi 24 janvier à 6h15, ceci afin d'éviter
les encombrements du lundi matin autour de PARIS! En fait, Daniel ayant effectué
deux aller-retour St Ouen l'Aumône/Montigny pour aller rechercher des papiers
qui n'avaient jamais quitté sa voiture, nous sommes partis à 6h45, et avons donc
pris la N104 pour rejoindre l'A6, du moins c'est ce que nous espérions faire dans
les plus brefs délais! Mais voilà, le Toyota crachant bleu, blanc(mais pas
rouge!) et après environ 1 h d'arrêts, de gymkhanas (occasionnant un certain nombre
de frayeurs aux autres usagers pensant avoir à faire à un alcoolisé matinal) effectués
par Daniel dans le but d'éliminer une impureté dans son circuit de carburant,
nous nous sommes arrêtés dans une concession HUNDAY, connaissance de Gilles: il
s'avérait que Daniel, au moment de partir avait complété le plein de sa voiture
avec un bidon sensé contenir du gasoil (en fait un mélange fuel/huile et peut-être
White-spirit, d'après certains); donc vidange de réservoir, puis finalement remise
en service du réservoir d'origine en lieu et place du réservoir homologué course,objet
du litige. Bref, sur le coup de 11h30, nous quittâmes CORBEIL, après avoir parcouru
35km en quatre heures.(bonjour la moyenne !). Le reste du trajet fut plus calme,
le seul incident notable étant la perte d'une antenne CB à un péage par l'équipage
Gilles/Jean-Pierre, et nous sommes arrivés à CHABOTTE au gîte sur le coup de 19h00
après un avoir effectué nos petites courses. | Mardi
25 janvier au matin. |
Départ pour le contrôle technique
et le stickage des voitures: et là, constat: Il ne fait pas chaud (-15°C)
la nuit, et le démarreurs et batteries ont fort à faire. Le Galloper de Gilles
se fait un peu tirer l'oreille avant de tourner rond. Une fois partis, en arrivant
à St Firmin, nous avons juste le temps d'entr'apercevoir un petit groupe d'opposants
écologistes transits encadrés par des gendarmes avant de nous arrêter chez le
charcutier boucher dont Daniel nous a tant vanté les produits (avec raison!).
Accueil chaleureux chez tous les commerçants où nous nous sommes arrêtés. Après
retrait de nos dossiers et différents stickers à appliquer sur les voiture commença
le montage des chaînes, ce fut plus ou moins rapide. Moi-même bénéficiant d'un
équipage renforcé et entraîné (Michèle étant ma passagère jusqu'à l'arrivée de
son époux) étais prêt en 15 min! Ce fut beaucoup plus long et laborieux pour Patrick,
les pneus FEDIMA avec leurs gros crampons latéraux ne manifestant aucune prédisposition
à la mise en place des chaînes. Nous sommes ensuite partis avec le road-book
du prologue et avons commencé le parcours pas trop enneigé et les premiers franchissements
à gué du Drac. Ce fut aussi l'occasion de faire un petit " machon " avec charcuterie,
tome au génépi et autres drôleries comme le calva de Patrick dont on n'est pas
certain qu'il soit inoffensif pour les dents !
Le soir retour au gîte après
le briefing obligatoire nous présentant le déroulement des trois jours à venir.
On en profite pour ce faire un petit restaurant à Orcières Merlette. Surprise!
Didier nous a rejoint dans la nuit avec son vénérable Land 88, dit " La Jonquille
"; peu de problème sur la route, juste une petite fuite d'huile (la routine pour
un Land), sauf que lorsqu'il a fallu coller les stickers à l'arrière de la voiture,
il fallait essuyer La carrosserie, sinon les adhésifs " glissaient " jusqu'en
bas tellement s'était gras ! |
Mercredi 26
janvier: Départ d'Ancelle du circuit noir. |
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Quel
bonheur de remonter les chaînes le matin à 8h00 quand il fait -15°C avec les doigts
engourdis; on s'améliore encore un peu et nous voila partis pour la première boucle.
Cette fois nous attaquons les choses un peu plus sérieuses et les premiers plantages
dans la neige profonde(en fait, je suis le premier à me vautrer dans un mur de
neige et donc à faire sortir sangles et pelles). Par la suite nous eûmes droit
à des descentes bien glacées, et au franchissement d'une congère en haut d'un
col balayé par un vent sibérien. Déjeuner le midi au resto et poursuite du périple
l'après-midi jusqu'à la tombée de la nuit . Nous
sommes restés souvent bloqués assez longtemps derrière des voitures qui avaient
des difficultés à franchir certains passages qui ne nous ont pas posé de réels
problèmes lorsque nous avons eu à les passer;
cela amènera l'organisation à souvent tronquer les parcours prévus.
Le
soir, retour au gîte et après dégustation de foie gras et de vins fins ,cours
pratique dispensé par Gilles sur le nettoyage d'un maître cylindre de frein de
LAND: en effet, Didier ayant essayé d'initier son épouse à la conduite en marche
AR en descente sans frein a été prié de retrouver un système de freinage adéquat;
c'est repus et passablement alcoolisés que nous nous couchons. |
Jeudi
27 janvier: Départ de Merlette du circuit bleu. |
Probablement
la plus belle journée du séjour, tant par son parcours, la beauté du paysage et
les difficultés. Ce matin là, " La jonquille " fait un caprice et ne veux
pas démarrer, Didier nous rejoindra à midi au restaurant. Nous franchissons
le fameux pont suspendu, œuvre des GRM, et poursuivons par une montée qui donnera
du souci à bien du monde (arrivé en haut je constaterais une crevaison à l'arrière
droit et 15 mn plus tard une crevaison lente à l'avant gauche).
Pour ceux qui ne sont pas obligés de passer par la case Vulco (réparation
faite en 15mn) le parcours s'achève de nuit avant de rejoindre la discothèque,
La Garenne, pour le vin chaud et la potée " locale "que nous dégusterons sur une
musique de Santana assez bien jouée par différents groupes. Vu la température,
bien peu resteront autour des feux allumés à l'extérieur, et c'est assez tassés
que nous nous retrouvons tous dans la boite. |
Vendredi 28 janvier: Départ de St Jean-St-Nicolas du circuit rouge. |
Cette
fois-ci tout le monde démarre et le montage des chaînes n'est plus qu'une formalité.
Parcours sympa là aussi, avec cette fois ci plus de navigation au road-book,
ce qui vaudra à certains de jardiner un peu avant de recoller au peloton. Petit
passage trialisant dans les rochers ou mon co-équipier Gérald s'en sortira avec
les honneurs, complété par le franchissement d'un pont en rondin façon Camel trophy.
Malheureusement, là aussi, faute de temps, la boucle sera raccourcie, et nous
finiront notre périple par une petite randonnée sans chaînes, avant de rejoindre
le Palais des Sports d'Orcières Merlette pour la remise des Prix. Au buffet
nous préférerons retourner au petit resto de mardi pour s'offrir une petite fondue
avant de retourner au gîte. |
Epilogue samedi
29 janvier |
Cette fois la " jonquille " ne veux rien
entendre: il faut la pousser avant de la sangler derrière le Trooper; même les
roues ont du mal à tourner, tout est gelé là-dedans ! Ce n'est plus une jonquille,c'est
un sorbet au citron! Je le tires pendant 2 km dans la montée au dessus de Chabottes
avant qu'il ne daigne agiter ses petits pistons engourdis. Une fois décroché,
je repars faire demi- tour un peu plus haut et en redescendant je tombe sur une
machine à vapeur arrêtée sur le bord de la route: c'est le Land qui à pressurisé
son circuit de refroidissement(tout en ayant un gros glaçon dans son radiateur)
Et là, j'ai assisté à quelque chose d'inouï, d'invraisemblable voire d'improbable:
j'ai vu de mes yeux Didier frapper d'un coup de pied cette vieille dame indigne
(un moment d'égarement du à l'altitude,au manque d'oxygène probablement). Après
ces différentes péripéties, nous avons enfin pris le chemin du retour sans autre
incident notable, si ce n'est la prise en charge de notre Présidente, car si le
Land avait eu un coup de chaud, Michèle, elle, avait froid dans l'anglaise peu
chauffée et imparfaitement close. |
En
conclusion: |
la Croisière Blanche, c'est génial !Les
paysages sont fabuleux,et vous aurez rarement l'occasion d'empreinter des chemins
enneigés comme ceux que nous avons eu l'occasion de parcourir. L'ambiance
est sympa, et quand on a l'occasion de le faire en petit comité comme cette année
c'est encore mieux! Certes, je pense que les GRM sont un peu victimes de leur
succès et qu'ils acceptent probablement trop d'inscrits ce qui nuit au bon déroulement
des différentes boucles. Il est également vrai que d'être inscrit dans le
groupe de 9h00, donc le dernier à partir, expose à ne pas pouvoir finir les différents
itinéraires avant la nuit ou la fermeture des parcours.Si nous devions y retourner,
il faudra s'inscrire tôt (en septembre) afin de pouvoir être dans le groupe de
8h30, voire 8h00 |
Philippe CASSIER.
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