jour 10 : retour

Nous nous levons vers 7h30. Un petit vent très frais rend le petit déjeuner un peu frileux. De petits nuages courent très vite au dessus de nos têtes. Vers 8h30 nous quittons le camping de Pigalo, en suivant comme prévu la piste pour Longas. La piste présente quelques ornières, mais reste dans l'ensemble tout à fait bonne. Nous quittons le fond du vallon pour prendre un peu d'altitude et arriver dans des prés où paissent quelques moutons.

 

 

 

Nous redescendons vers Longas. La carte à ce niveau ne semble pas correcte. Il est préférable d'aller à pied demander notre route au ville avant de tenter de nous enfiler dans les ruelles étroites avec nos gros véhicules.



Le village est assez désert et un vieux monsieur fuyant sur le pas de la porte nous confirme les intuitions : il ne faut pas traverser le village, mais continuer la piste, juste en face de celle d'où nous débouchons. Nous commençons alors à monter à flanc jusqu'au col de Xavierre où nous trouvons une intersection. A droite, une piste descend directement vers la route de Bailo. Nous prenons à gauche, en courbe de niveau vers un second col. Petite halte au col.

Les Pyrénées, en face, sont un peu ennuagées par endroits. La descente sur Bagües est roulante. A Baguës nous longeons le torrent et nous ratons l'intersection pour la piste. Celle que nous suivons finit par se transformer en sentier. Demi-tour. Nous montons alors par une très jolie piste mais nettement plus ardue que ce que nous venons de faire. A mi-descente, en direction de Mianos, nous croisons un vieux monsieur dans un 4x4. Il stoppe et, inquiété par l'état de la piste, nous demande s'il s'agit bien de la piste de Baguës. Nous lui disons que sa route est bien la bonne et qu'arrivé sur la partie descendante, la piste est meilleure. Il repart rassuré.

Après avoir ouvert et fermé les dernières clôtures à bétails croisées sur la route, nous retrouvons définitivement le goudron à Mianos vers 11h15. A Isaba nous faisons une petite halte pour du pain et un peu de fromage à ramener en France. A 12h30 nous sommes sur le Plano au pied du col de la Pierre Saint Martin. Nous y trouvons une table de pique nique libre. 13h30. C'est le moment des adieux avec nos sympathiques compagnons de voyage.

 

 

Comme à l'accoutumée, nous passons la frontière pour retrouver une météo médiocre versant français. Et c'est dans le brouillard que nous traversons la Pierre Saint Martin, sans voir grand chose des lapiazs et du Pic d'Ani. 14h15 Oloron Saint Marie. 14h45 Pau et contournement Est. 15h20 Tarbes. Nos compagnons quand à eux poussent jusqu'à Toulouse pour faire une étape dans la ville rose et déguster dans ses murs un véritable cassoulet du Pays, avant de retrouver leur domicile Haut-Marnais.