jour 2 : La Goulette

 

8h00. Réveil. Nous faisons un brin de toilette puis allons prendre le petit déjeuner à la cafétéria au bateau. Au large à l'ouest on voit bien les côtes montagneuses de la Sardaigne …. mais les falaises ne sont plus de bon côté du bateau : nous voilà faisant route plein nord. Cela ne dure pas. Nous faisons vite demi-tour.

 

 

 

Nouveau thé, sieste, bronzette sur le pont, pique-nique, sieste, attente au grand salon. La mer est d'huile tout au long du voyage. Quelques dauphins croisent notre sillon, mais sans nous suivre. De petits passereaux voyagent avec nous et volètent à côté du bateau. La nuit tombe. On grignote un reste de pain au lait. Le bateau aura du retard. On voit enfin les lumières des côtes.


On nous fait descendre dans les cales en ordre, par numéro de garage. Nous sommes dans le dernier lot. Mais la bonne position des véhicules fait que nous sortons en premier du garage A. Nous suivons les indications du personnel et des gardes nationaux pour aller aux guichets de formalités.

Nous commençons par les formalités de police : Lecture optique des passeports et tampons de la fiche de police.
Puis on nous dirige vers les files de douane à grands coups de sifflets. Il faut aller chercher une fiche de demande de carte grise provisoire pour ensuite attendre la visite du véhicule par un douanier. Le notre ne s'attarde pas. Il nous demande si nous avons un GPS. Prévenus par Cécile peu avant nous lui montrons prestement l'appareil et il nous demande d'aller faire faire l'autorisation d'utilisation après en avoir terminé avec les papiers de la voiture. Cécile va commencer les formalités des GPS pour les appareils de nos deux véhicules. Mais elle doit faire plusieurs allers-retours pour récupérer des papiers manquants. Nous finissons par quitter le ports vers 22h00, alors que d'autres sont encore dans la queue, toutes affaires dehors.
Nous allons nous garer devant le bâtiment de la garde nationale pour aller prélever des dinars tunisiens et trouver un restaurant. Les deux premiers guichets sont hors service et après quelques pas dans l'avenue pleine de pâtisseries en train de fermer nous retournons au coin de la rue où nous avions repéré un resto où Cécile et Sylvain ont déjà mangé une fois précédente.
Le patron nous dit qu'il n'y a pas de problème pour payer en euros, à un taux quasiment semblable à celui des banques (1,5 TND = 1 euro ou 1 TND = 5 FF). Nous allons donc nous attabler et nous choisissons le couscous : petites assiettes apéro très épicées, puis assiette de crudité avec tomates tendres et mures à point, salade croquante et oignons. Pus vient le couscous au mouton, délicieux, arrosé d'un petit rosé tunisien (Château Mornag). En guise de dessert nous prenons un thé , sucré à point.

Il est alors temps d'aller faire dodo, sur le parking prés du port où transite un énorme groupe de camping-car français (plusieurs dizaines). Nous prélevons des dinars à un guichet juste à côté du parking. Un gars du coin fait office de gardien et joue à faire se garer les véhicules à la queue leu-leu en espérant recevoir un pièce. Il fait encore bien chaud sur ce parking entre asphalte et béton. Il est difficile de s'endormir.