jour 4 : Ksar Ghilane

 

7h00. Lever. Il a plu quelques gouttes dans la nuit. Nous sommes seuls. Sur la table nous découvrons une assiette avec une cuisse de poulet , du pain de sable, des légumes. Sylvain a passé la soirée avec nos visiteurs et a partagé avec eux leur repas de Ramadan. Il a troqué une assiette pour nous contre quelques gâteaux. Nous déjeunons donc au repas berbère. Très bon. De la bute au dessus du vallon on voit les Monts de Matmata.


A 9h00 tout est plié, nous allons rejoindre la piste de Ksar Ghilane. Le paysage est légèrement vallonné, aride avec quelques touffes sèches de buisson poussant sur un sol sablonneux mêlé de cailloux, à perte de vue. La piste est parfois recouverte de fechfech, sable très très fin, saumon. Nous gardons plus ou moins le cap vers l'ouest mais en prenant des tronçons de piste sud ouest, ce qui nous mène sur un itinéraire hors carte.

Nous rejoignons une bonne piste (celle de Bir Amir ?) à un réservoir où sont basés quelques bergers avec chèvres, ânes et dromadaires. Nous descendons du plateau pour arriver dans la plaine du pipeline. A 11h50 nous rejoignons la piste en tôle ondulée du pipeline. Un bruit de ferraille attire alors notre attention : Le blindage à l'avant est presque dévissé (oubli après la dernière vidange ?). Nous filons plein nord sur cette piste avec à l'ouest la bande ocre du grand erg. Un jeune berger se repose à l'ombre d'un réservoir en bord de piste. Il nous arrête pour demander des cigarettes. A défaut Il demande de l'eau. Plus loin nouvel arrêt : un jeune berger boitillant nous demande des chaussures….


13h00. L'oasis de Ksar Ghilane montre sa verdure. Deux postes d'essence du désert (quelques bidons et une pompe à main) sont à l'entrée. Il y a peu de monde, les touristes arrivant en fin d'après midi. Nous allons pique niquer sous un gros tamaris en bordure de l'oasis.

Au loin on voit le fort romain. Petite sieste. Des criquets viennent nous rendre visite : un, deux, dix, des milliers dans le ciel et sur le sable. Impressionnant. Un groupe de Peugeot 205 accompagnés de trois camions (Man et Unimog) prennent le chemin du fort. Nous décidons de faire de même.

Premières petites difficultés dans les dunettes pour trouver la piste du fort. Nous dégonflons les pneus à 1,5 bars, ce qui améliore la motricité. Petit tour dans les ruines du fort avant que le groupe de 205 n'arrive avec fracas, pour faire les zouaves sur le colline du fort.

Nous retournons à l'oasis pour faire le plein des réservoirs et des Jerricans (20 TND). Cécile se baigne dans la source chaude déjà bien remplie de touristes. Nous prenons un thé à la menthe bien agréable. Nous quittons l'oasis vers 17h00. Après le fort on trouve un coin de bivouac en retrait de la piste de Douz. Le ciel est voilé. Après le dîner nous préparons la route pour Tembaïn.