6h00. Le jour se lève. Nous grimpons sur le petit Gafas pour voir le lever
de soleil. Les autres camps sont aussi debout et font de même. Le sud et l'ouest
sont un peu nuageux mais les couleurs sont belles quand même.
9h00. Tout est prêt. Nous sortons de notre belle terrasse
de sable pour faire le tour du grand Gafas puis nous reprenons la piste de la
veille dans les cordons de dune.
A 10h30 nous quittons les dunes.
Le parc n'étant pas fermé sur son coté sud nous décidons de prendre
la piste qui le traverse pour arriver directement aux portes du désert. Le sable
étant terminé pour la journée nous regonflons (2,3 bars) les pneus. Nous arrivons
aux portes du désert vers 11h30. Un enclos abrite trois gazelles que nous voyons
de prés cette fois. Les gardiens de la porte se précipitent pour nous ouvrir :
pas besoin de contourner la clôture dans ce sens … Sylvain leur laisse quelques
fruits.
A 12h00 nous sommes de retour à Dar Fehla où nous prenons un thé, comme
à l'aller. Le jeune gardien du parc est parti en congé chez lui à Kebili. Il a
laissé pour Sylvain son adresse, avec semble-t-il une invitation. Un groupe de
quad mange sur la terrasse du café. Nous allons un peu plus loin , en bord de
piste pour pique niquer. 13h10. Nous roulons vers Douz. Piste de fechfech avec
congères de sable plus ou moins grosses. 13h45. Intersection avec le café du désert.
Nous y faisons une nouvelle pause thé. Très bon. 15h00. Douz. C'est le jour du
marché. Nous y faisons un premier tour avant d'aller marcher un peu dans la palmeraie
à côté du camping.
Nous choisissons une boutique pour les cadeaux aux petits: un dromadaire en
peluche pour Yvain et une djellaba rose pour Elodie. Le marchand nous invite à
une soirée à touristes avec tamtam et trompettes. Nous déclinons. Le camping,
très propre, est tenu par des italiens. Nous y buvons un jus avant de repartir
en ville vers 18h00. Nous passons prés du dromadrôme où se font les départs des
balades à dromadaires pour groupes de touristes. Le marché est en train de fermer.
Nous nous garons à côté du resto Bel Habib quand un coup de semonce retenti, immédiatement
suivi du cri du muezzin. C'est le signal du coucher du Soleil. En quelques minutes
les rues se désertifient et chacun cours chez lui, boire et manger.
Nous faisons un tour dans les rues étrangement vides et calmes. Les magasins ont
laissé leur devanture dehors. Ils vont probablement réouvrir après. Nous allons
dîner à l'hôtel puis nous refaisons un tour dans les rues. Les boutiques ont réouvert.
Nous choisissons un des nombreux Publitel pour appeler en France. nous quittons
alors Douz pour aller choisir un coin de bivouac en bord de piste. On entend au
loin les tamtams et trompettes des soirées à touristes. |